dimanche, mars 26, 2006

dans les replis du temps, de Kate Atkinson


Un roman anglais comme je les aime (romanesque comme du Bronté, drôle comme du Dickens, épique comme du Kipling), avec ses personnages et ses paysages si tipically british, et un quelque chose en plus, qui lui évite d'être la 156 000 ième saga familiale écrite depuis un ou deux siècles, c'est le fantastique qui s'y introduit de front d'abord quand l'héroïne tombe dans des failles temporelles qui l'emmènent dans le passé, puis plus insidieusement lorsqu'on ne sait plus si ce ne serait pas plutot les rêves et délires d'une héroïne dans le coma. On n'est plus certain de grand chose à la fin, sinon d'avoir fait un voyage étincelant de plusieurs siècles dans l'histoire d'un bout d'angleterre et dans la conscience vitale de plusieurs personnages proches et étranges à la fois, mais qu'on n'a jamais rencontrés auparavant.



Les autres romans d'elle que j'ai lus sont un peu du même genre, mélange de fantastique léger, d'humour anglais, de personnages inhabituels, de drames et de réflexions sur l'existence.

2 commentaires:

Phoebe a dit…

Oui, oui, j'ai tout lu d'elle, très très bien !!!

(je m'en va m'incruster sur ce blogue moi) (je m'y sens bien)

tirui a dit…

tiens j'avais pas vu ton commentaire, dont je te remercie tardivement. :-)