jeudi, janvier 31, 2008

Ellen Foster, de Kaye Gibbons

(lu et commenté pour moi-même il y a une douzaine d'années)

une drôle de jeune romancière, avec un visage lisse qui cache tellement de violence.
la petite fille au père ivrogne, bientôt orpheline, errant d'une maison à l'autre.
On croit bien connaître ce genre d'histoires et on s'aperçoit qu'il n'en est rien, que les clichés dissimulent une réalité jamais affadie, qu'on ne sait rien et que c'est à chaque fois différent et unique.
On s'aperçoit qu'on est naïf, qu'il faut à nouveau peu de choses pour être ému, pour être changé.
quelques mots sur des pages de papier blanc.

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