mercredi, mai 23, 2007

Kenneth Oppel




Des héros chauve-souris, bon d'accord c'est pas très esthétique mais pourquoi pas, me suis-je dit après avoir fini une autre série (la guerre des clans,critique à venir, en attendant j'en parle déjà ) où des chats sauvages tenaient le haut du pavé, parlaient, aimaient, se battaient, vivaient des aventures multiples zet variées.
Ici aussi sauf que c'est plus souvent la nuit que le jour et plus souvent en l'air que sur la terre ferme.
La trilogie se lit comme du petit pain, pleine de rebondissements, de joies, de peines, d'angoisses, de séparations et de retrouvailles, éloge à l'amitié, l'amour, les liens parents-enfants, la paix, le courage et la curiosité.
Commencée un peu comme une aventure d'indiana jones au pays des chauves-souris, la série vire métaphysique avec l'affrontement de deux dieux jumeaux aux faux airs d'Osiris et Seth, et de deux conceptions de la vie : "tu ne tueras pas point" versus "les forts doivent dévorer les faibles", puis mythologique nous rejoue la descente d'Orphée aux Enfers, version un papa chauve-souris allant rechercher dans le monde souterrain son fils, et tragique quand il s'y suicide pour permettre à la chair de sa chair de revivre. Final très impressionnant quand on est soi-même papa.
Fifille (11 ans) a lu la série aussi, mais pas fiston (13 ans).
Malgré quelques temps morts, une série à conseiller à vos enfants ou à lire vous-mêmes.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

emm.. interesting text