samedi, mai 26, 2007

série Cadfaël, d'Ellis Peters



Exercice périlleux que de vouloir parler d'une série policière certes attachante mais pas totalement inoubliable dans tous ses détails, et dont j'ai lu le dernier exemplaire il y a peut-être bien dix ans.

Mais aelys a réveillé quelques souvenirs.

ça se passe en angleterre au moyen-âge, dans une petite cité et une abbaye voisine, mais aussi souvent dans les environs proches ou lointains,



il y a bien entendu des morts ou disparitions mystérieuses, on hésite tout le long du livre entre divers suspects et on se trompe toujours, sauf le frère Cadfaël, qui est une sorte d'ancêtre des Experts Las Vegas.

Je ne me souviens plus trop des enquêtes et des intrigues.
Ce dont je me souviens c'est qu'ils étaient heureux Les yeux au fond des yeux Et c'était bien et c'était bien
(sorry, le petit bal perdu aussi me revient en mémoire, l'âge, que voulez-vous)

oui alors les deux choses qui me plaisaient le plus dans ces petits romans policiers un peu tous semblables, mais c'est justement ce qu'on recherche dans les séries, c'était :



# les deux jeunes premiers, mignons comme tout, amoureux, mais un peu comme roméo et juliette avec des petits soucis pour s'aimer tranquillement, frère cadfaël les prend sous son aile, et en résolvant les mystères, il permet à leur amour d'éclore. Roméo et Juliette aurait du faire appel à frère Cadfaël. D'un livre à l'autre les deux jeunes premiers changent de prénoms, voire de couleurs de cheveux, mais guère plus. Cela reste toujours attendrissant pour les lecteurs un peu fleur bleue.

# la guerre civile : on se croirait dans les drames historiques de Shakespeare, des puissants plus ou moins apparentés s'opposent pour conquérir le trône d'Angleterre.
Frère Cadfaël a un jeune ami noble qui est impliqué dans cette guerre mais avec noblesse, courage et sens de l'honneur bien entendu. Hugh, c'est son prénom, forme avec Cadfaël un duo complémentaire (fougue d'un côté, sagesse prudente de l'autre) qui a certainement inspiré nombre de duos de flics du cinéma américain. Peut-être.



On suit les intrigues de la politique avec plus de plaisir encore que celles des meurtres, et dans les deux cas avec des plans et des cartes soigneusement dessinées. C'est un peu ce qui manque dans Richard III, Henri VI et consorts, des cartes dessinées par William pour suivre l'action. Mais je m'égare.

Bon, tout ça m'a donné envie d'en relire un (parmi la vingtaine existant).

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Voilà un beau compte rendu (merci pour le clin d'oeil), qui m'a en outre, fait sourire à plusieurs reprises ! Et notamment,Cadfael en entremetteur !

Avez-vous eu l'occasion de voir l'un ou l'autre des épisodes de la série télévisée tirée des romans ? L'acteur qui avait endossé la bure de Cadfael est particulièrement attachant et crédible, je trouve !

Anonyme a dit…

je n'ai pas accroché à cette série, du même auteur je préfère celle qui met en scène George Morse et qui se déroule de nos jours... Et ton billet m'a bien fait rire...

tirui a dit…

aelys, oui j'ai regardé quelques épisodes de la série télévisée, je l'ai trouvée bien faite, les acteurs bons aussi mais le tout m'a paru superflu, les livres se suffisant à eux-mêmes à mon goût.

fashion victim, tout le contraire de moi qui n'a pas accroché à la série de George Morse, pas assez dépaysante pour mes besoins d'exotisme dans le temps ou l'espace. ;-)