









dans l'ordre de parution en Suède : meurtriers sans visage, les chiens de Riga, la lionne blanche, l'homme qui sourait, le guerrier solitaire, la cinquième femme, les morts de la St Jean, la muraille invisible, le retour du professeur de danse, avant le gel.
Je m'y suis immédiatement trouvé à l'aise.
Vu de loin on pourrait trouver ça aussi lent et peu mouvementé qu'un Derrick à la télé, mais ce qui est gênant en film ne l'est pas du tout en livre.
Comme un Maigret du Nord, Wallander a l'esprit subtil, riche et intéressant, on deviendrait presque intelligent en suivant comment fonctionne son cerveau. Les autres personnages sont attachants aussi, et je ne trouve pas qu'il y a beaucoup de sang ou de crimes monstrueux (enfin si, un peu).
Curieusement l'atmosphère grise d'une Suède qui ne sait plus où elle va et l'esprit souvent déprimé du héros ne dépriment pas le lecteur, au contraire. (j'envisagerais bien une théorie inspirée de l'homéopathie : soigner le mal par le mal, lire des bouquins sombres quand on a les idées noires, mais j'ai peur de déclencher une polémique entre partisans et opposants de l'homépathie et du principe de similitude).
Ils sont tous d'égale valeur mais lire les enquêtes dans l'ordre de parution qui est également l'ordre chronologique de la vie de Wallander augmente sans doute le plaisir. (un peu raté pour moi mais j'ai survécu).